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Ce que je fais de mes journées ...

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Message par MomolantoJr Dim 16 Mai 2010 - 19:29

Pour ceux et celles d'entre vous qui se demandent à quoi je perds mon
temps, voici un exemple de ce que je fais. Ceci n'est que le produit
fini, et il m'en a couté de longues heures de recherche, de temps en
temps à coté d'un gros moustachu en sueur, de temps en temps face à une
jolie étudiante timide, et de temps en temps tout seul. Contrairement à
ce qu'on pourrait croire comme ça, en voyant ces sujets et ce texte,
non, ma vie n'est pas chiante, et j'adore ça ( owi, c'est si bon quand
ça fait mal ) . Pour les modalités, les Parties I et II sont les sujets
traités séparément, la partie III est la conclusion de l'ensemble, la
partie IV est la biblio, et la partie V est une traduction, dont j'ai du
tirer mes sujets. Le travail devait faire entre 10 et 15 pages, je suis
à 16 et un bout, il y a en tout 8 303 mots ( hors notes ) en 51 718
caractères, espaces inclus. La mise en page sur le forum laisse à
désirer, mais j'ai pas le courage d'arranger ça, toutes mes excuses.
Enjoy.






Université
Libre
de Bruxelles


faculté
de
philosophie et lettres


HIST-B-222
:
Séminaire : Histoire des Temps Modernes I


PROFESSEUR
:
Monsieur Jean-Jacques HEIRWEGH
































L'Evolution
du
système scolaire en Angleterre au XVIième et au XVIIième siècle





Et




Les
comètes
au XVIième et au XVIIième siècle:


entre
science
et folklore





























Amaury
Lantonnois
van Rode



082141


Groupe
II





Table
des
matières:






I.
Préface



II.
Partie I



II.1
Introduction



II.2 Réformes
institutionnelles
et éducation



II.3 Transformations du
système
éducatif au XVIième et au XVIIième siècle




II.4 L'éducation des jeunes
enfants



II.5
Les « Grammar
Schools »



II.6 L'éducation
en ville et
dans les campagnes



II.7
L'enseignement des filles




II.8
Conclusion




  1. Partie II :
    Comètes, entre
    science et folklore




III.1
introduction



III.2 l'état de l'astronomie à
l'entrée
du XVIIième siècle



III.3 Les
comètes



III.4 Conclusion


IV.
Conclusion générale





  1. Bibliographie


  2. Annexes























Introduction




Les
pages des mémoires de John Evelyn qui m'ont été attribuées,
allant
de 4 à 6 traitaient de sa prime jeunesse, et vont de son
baptême, à
ses 12 ans, au moment au moment ou il s'en va pour Eton.
Les deux
sujets que je vais traiter ici sont l'éducation des jeunes
enfants en
Angleterre de la seconde moitié du XVIième siècle à la
première
moitié du XVIIième siècle, les phénomènes
astronomiques au XVIIième
siècle, sujet pour lequel je vais me
concentrer essentiellement sur
les comètes, et leur influence sur
les croyances populaires en
Europe.




Le
premier sujet m'a été inspiré par la
grande attention que l'auteur
a prise à consigner précisément toutes
les étapes de son
éducation, de sa nourrice à son départ pour l'une
des plus grande
« Grammar schools » d'Angleterre. Le système éducatif
anglais
est particulier, par l'attention qu'il porte très tôt à
l'apprentissage
des langues classiques, mais également par la
volonté d'instruire
l'intégralité de la population, de manière à
ce que tout le monde
sache lire et écrire, au minimum.

Le sujet
est assez bien
documenté, ce qui prouve encore, si besoin en est,
l'intérêt que le
pouvoir anglais n'a cessé de porter à l'épineuse
question de
l'éducation nationale. De nombreux traités de
pédagogie, mais aussi
de philosophie, de méthodes et des manuels de
grammaire du XVIième
siecle ont été très bien conservés et
republiés assez récemment, ce
qui a considérablement facilité ma
recherche. J'ai eu accès comme ça à
de nombreux écrits du XVIième
et du XVIIième siècle, et des travaux à
propos de pédagogues, ou
des réformes du système éducatif qui ont
eu lieu un peu avant la
naissance de John Evelyn, qui a donc
pleinement profité de ces
améliorations durant sa jeunesse.


Ce n'est
bien sur pas un hasard si l'Angleterre, dont l'adhésion au
protestantisme
s'est faite très tôt, porte autant d'attention à
l'éducation. Une
des revendications de la Réforme est en effet le
retour aux
écritures, et à la lecture, en langue usuelle, de
l'Ancien et du
Nouveau Testament. Ces valeurs, combinées à l'essor
des livres
imprimés, rend l'apprentissage de la lecture bien plus
importante
qu'avant dans la vie de tous les jours. Les institutions
et les
administrations se rationalisent, et les charges s'acquièrent
désormais
plus par le mérite que par la naissance, en opposition
avec le Moyen
Age ou le pouvoir était exclusivement au pouvoir du
roi et de son
entourage constitué presque entièrement de nobles. De
plus la
colonisation et la densification du commerce à longue
distance permet
à une classe bourgeoise de s'enrichir, et de prendre
place sur
l'échiquier politique, en s'appropriant des titres, par
exemple.
C'est une période faste économiquement, et culturellement
pour
l'Angleterre, et pour une bonne partie de l'Europe, celle ou se
dessine
la conquête du monde par quelques nations se partageant les
richesses
au delà des océans.




Réformes
institutionnelles
et éducation








Depuis
le
Moyen Age, et ce jusque très tard dans certains pays européens,
l'éducation
était gérée par le clergé. Seule une infime partie
de la population
avait la chance d'être scolarisée, les membres du
clergé, clercs,
moines, chanoines et prêtres, et les gens issus de
la noblesse, ou de
la bourgeoisie fortunée, pouvaient se permettre
de prendre en charge
les frais de l'éducation scolaire de leurs
enfants. La réforme
protestante, installée très tôt en
Angleterre, crée une évolution
rapide de cette situation. Les
institutions religieuses, et toutes
leurs possessions ont en effet
été expropriées au profit de l'Etat
entre 1536 et 1540. Une
réforme encore plus importante a lieu entre
1547 et 1553, sous le
règne d'Edouard VI. Cette réforme remplace les
livres liturgiques
du latin à l'anglais, le rendant ainsi beaucoup
plus accessible au
peuple. L'accession au trône de la reine Mary,
catholique
pratiquante et très opposée au protestantisme a rendu la
situation
encore plus confuse, en rendant leurs droits au clergé et
aux
institutions religieuses catholiques. La situation religieuse
étant
très confuse, la reine Élisabeth devait trouver une solution,
afin
de calmer la situation, et de clarifier les rôles de chacun.
Elle a
donc fondé l'église d'Angleterre par l'acte d'uniformité et de
suprémacie,
en 1559[sup]1[/sup].
Le
fait que le livre des prières communes[sup]2[/sup]
soit
édité en Anglais agrandit le nombre de lecteurs potentiels.
Ceci
combiné au développement des imprimantes, et de la diffusion
des
imprimés, de tous types et concernant une vaste gamme de sujets
accroit
grandement le nombre de lecteurs potentiels. De plus, la
confiscation
des domaines appartenant au clergé a permis à un grand
nombre de
gens issus de milieux bourgeois de s'approprier une terre,
et
d'intégrer ainsi la « gentry », petite noblesse dont
la chambre des
communes est constituée. Cette petite noblesse a
rapidement compris
l'intérêt de l'éducation dans l'ascension
sociale de leurs enfants.
En effet, les postes à la Cour étaient
ceux qui comptaient, et une
éducation complète favorisait
grandement les chances d'avoir un
enfant placé dans une charge à
responsabilités.






















Transformations
du
système éducatif au XVIième et au XVIIième siècle.
[sup]3[/sup]







Le
pouvoir royal s'est tout de suite soucié du problème que
constituait
l'éducation, autrefois à la charge du clergé, lorsque
ce dernier a
été dissout. Le droit canon romain n'était plus
enseigné, car
totalement inutile dans un pays qui n'était plus sous
l'autorité du
pape. Le grec redevenait une matière phare, et la
théologie
scolastique, directement issue du Moyen Age, était
remplacée par la
théologie biblique. L'accent a rapidement été
mis sur le droit
civil, plus utile pour le souverain pour
l'administration et les
relations diplomatiques. Les universités ont
également subi des
changements. Les élèves n'étaient plus de
jeunes clercs, mais des
membres de la gentry voulant se faire une
place à la Cour. La
laïcisation de l'enseignement ne signifie pas
que le clergé n'a plus
aucune influence sur l'enseignement, les
maitres d'écoles étant
toujours des membres du clergé, et les
cours de théologie et d'hébreu
étaient des cours très importants
dans un cursus.

Bien
entendu,
le réseau d'écoles a fortement souffert de la dissolution
des
institutions cléricales. Nous n'avons pas de chiffres précis
concernant
le nombre d'écoles qui ont dû fermer par manque de
finances, ou
d'enseignants. Certaines écoles ont été préservées,
financées par les
pouvoirs locaux, les villes, ou les propriétaires
fonciers. D'autres
établissements scolaires ont été fondés, par
les cathédrales sous
l'impulsion du souverain, et des collèges
« privés » ont été ouverts
afin de pallier au manque
créé par la suppression des écoles liées
aux églises et abbayes.
La situation est plus critique pour les
filles, car elles n'étaient
instruites que dans les couvents, et que
l'état n'a pas semblé
éprouver la même urgence à réorganiser
l'enseignement pour leurs
jeunes filles que pour les jeunes gens.


Toutes
les personnes qui voulaient enseigner, tant les maitres
d'écoles que
les précepteurs engagés par les familles aisées,
devaient détenir
une licence, obtenue après un test auprès d'un
évêque.
L'inspection scolaire était au main de l'évêque, non
seulement
parce que les évêques, ont l'autorité nécessaire pour mener
à
bien cette mission, mais également parce que, malgré les réformes
et
les expropriations du clergé, l'enseignement était encore perçu
comme
une attribution liée au pouvoir religieux. L'obligation de
posséder
une licence était inscrite dans le droit canon de l'église
d'Angleterre
en 1571. Des amendements ont été rédigés en 1604,
afin d'imposer aux
enseignants l'autorité du souverain. En plus de
réguler l'accès à la
profession d'enseignant, la couronne
d'Angleterre établissait les
standards de qualité requis pour les
cours essentiels, le catéchisme,
l'anglais et le latin. Cette
standardisation a été très loin, comme
en témoigne l'usage
généralisé de la même grammaire latine, la «
Royal
Grammar ».[sup]4[/sup]
La
réglementation, qui laissait peu de place à l'imagination, le
contrôle
des évêques de l'église anglicane, et le caractère très
institutionnel
d'une église d'Angleterre a entrainé une
transformation rapide d'une
société catholique et romaine en un
état structurellement
protestant, malgré un grand nombre de
courants divers dans le
protestantisme. En effet, sous l'ère de la
reine Élisabeth les
universités du pays sont devenues des bastions
du protestantisme,
formant l'élite de la nation anglaise. Des tests
concernant la foi
anglicane étaient effectués dans les grandes
universités, au moment
de la remise des diplômes, et si Cambridge
par exemple, était plus
ouverte aux puritains, l'université
d'Oxford imposait aux élèves de
préter serment sur les 39 articles
de l'acte d'autorité et de
suprématie. Ces mesures ont été
abolies en 1871.







L'éducation
des
jeunes enfants.
[sup]5[/sup]




Les
informations concernant l'éducation des jeunes enfants au Moyen
Age
sont très lacunaires. L'on sait que la grande majorité de la
population
ne pouvait se permettre d'envoyer leurs enfants à
l'école, à la fois
parce qu'ils n'étaient pas capables d'assumer
les frais de
scolarité, mais également parce que les enfants
étaient mis au
travail très jeunes dans l'exploitation familiale,
ou dans un
atelier. Le manque à gagner pour la famille aurait été
trop
important, et l'instruction scolaire était donc un privilège
des plus
aisés.


La
première forme d'éducation donnée, et ce dans
toutes les familles,
en Angleterre comme ailleurs, est offerte par
la famille proche,
souvent la mère, dans des milieux modestes, ou la
nourrice chez les
gens plus fortunés. Une fois en âge d'apprendre de
manière plus
intensive, les jeunes enfants étaient envoyés à la «
petty
school », l'équivalent de l'école primaire, où l'on leur
enseignait
des rudiments d'écriture, de calcul, et de catéchisme. A
coté des «
petty schools » les canons édités en 1571
imposaient à tous les
membres du clergé, qui n'étaient pas
prêcheurs, d'apprendre aux
enfants de la paroisse à lire et à
écrire. Les canons de 1604
édictaient que, dans les paroisses ou
aucune école n'était installée
la personne la plus à même de
donner cours était le prêtre de la
paroisse. Dans les villes, avec
un plus grand nombre de petty
schools, les membres du clergé
n'avaient pas souvent la charge de
s'occuper de l'enseignement. Les
cours généraux étaient parfois
approfondis dans des écoles
spécifiques, appelées soit « Cyphering
schools », quand
l'on y enseignait l'arithmétique, ou « English
Schools »
très semblables aux Grammar schools décrits plus loin.










Les
«
Grammar schools ».
[sup]6[/sup]







Les
« Grammar schools », qui sont comparables à nos écoles
secondaires,
avaient pour objectif de former les jeunes gens à
intégrer une
université. Entre 1560 et 1640, on remarque une
importante
croissance, tant du nombre de grammar schools, que du
nombre d'élèves
qu'elles accueillent. L'on considère qu'une école
importante,
située dans une ville de taille moyenne, accueillait
entre 100 et 150
garçons, et les plus grandes, comme la Marchant
Taylors' School et
Schrewsbury pouvaient atteindre deux ou trois fois
cette taille. Par
contre, les petites écoles de villages comptaient
parfois entre vingt
et trente élèves. Il est difficile de comparer
ces « grammar schools
», tant, par leur grand nombre que
par l'importance de leur
position géographique, dont dépendait
grandement la classe sociale
dont les élèves faisaient partie.
L'organisation d'une « grammar
school » suivait souvent
une structure établie. L'école était fondée
par un propriétaire
foncier, par une institution ou par les villes.
L'établissement
était doté, en terres ou d'un fonds, ce qui lui
assurait les moyens
de financer le professeur et ses assistants qui
donnaient cours. Les
écoles les plus prestigieuses se disputaient les
professeurs les
plus en vue, afin d'attirer les élèves de familles
aisées.

Un des
problèmes des grammar schools, dont le but est
d'offrir l'accès à
une formation universitaire aux étudiants les
plus prometteurs, est
le niveau d'éducation très limité d'une part
importante des
enseignants. Bien qu'aucune statistique formelle ne
nous permette
d'appréhender l'ampleur du problème, les témoignages de
professeurs
incapables de lire ou d'écrire eux même, et qui, bien
souvent, font
preuve de cruauté face aux élèves ne pouvant
répondre de manière
satisfaisante aux professeurs ou à leurs
assistants. Deux érudits,
dont les ouvrages nous sont parvenus
combattent ces pratiques par
deux moyens fort différents. Il s'agit
de Roger Ascham, et de Richard
Mulcaster, tous deux au service de la
reine Elisabeth.




Roger
Ascham,
était le précepteur des reines Mary et Elisabeth. Il
portait son
attention avant tout sur la bonne éducation, et les
bonnes manières,
ainsi que sur une bonne orthographe, avant de
plonger l'enfant dans
la grammaire latine, car cela favoriserait chez
l'élève une capacité à
faire de bons jugements, et une plus
grande facilité à parler
correctement. Il prône un enseignement
plus pédagogique. Il plaide
contre les mauvais traitements infligés
aux enfants, en s'aidant des
philosophes grecs, dont le texte « De
republica » de Platon.
S'appuyant sur le fait que les mauvais
traitements infligés aux
élèves ne renforcent pas la discipline,
ni n'inculquent quelque
valeur que ce soit, mais porte l'enfant à
haïr tant le professeur qui
le bat que la matière qui est la cause
de ses maux. A l'inverse, un
professeur qui éduque et qui enseigne
de manière intéressante et
ludique provoque l'admiration de ses
élèves, et de par l'intérêt
qu'il suscite chez eux, les pousse à
travailler plus, et pour de
bonnes raisons.

Richard
Mulcaster, professeur de la Marchant
Taylors' Grammar School, puis de
la St-Pauls' School, a gardé une
importance, grâce à perception de
l'éducation. Il ne la limitait pas
aux formes grammaticales apprises
par coeur, et récitées sans autre
objectif que de les connaitre,
mais incluait dans ses cours du
théâtre et du sport, afin de donner
aux enfant la possibilité de
s'exprimer, et de sortir du cadre
purement scolaire. Il mettait aussi
l'accent sur les auteurs de
l'Antiquité, surtout ceux de Ciréron,
qu'il prenant comme exemple
pour la qualité de ses écrits, et il
érigeait Horace comme maître
de la poésie et des arts oratoires. Ses
principes et méthodes nous
sont parvenues en deux textes: « Positions
», et
« Elementaries », dans lesquels il fait déjà le débat
du
refinancement des écoles, en expliquant que si les enseignants
avaient
un meilleur traitement, la profession en profiterait dans son
ensemble.
Il est à noter que lui-même était très mal payé par la
Marchants
Taylors' Grammar School. Richard Mulcaster était
également pour
l'enseignement des filles, ce qui à l'époque n'est
pas encore très
courant. L'éducation des filles sera abordé dans
un paragraphe
ultérieur.




























L'éducation
en
ville et dans les campagnes.
[sup]7[/sup]







Bien que
le réseau éducatif se soit considérablement étendu et
densifié
lors de l'institutionalisation de l'anglicanisme, avec tous
les
changements que cela à entrainé pour les écoles et les
universités,
la vie et, par conséquent l'éducation dans les
campagnes restait
sensiblement identique. Les jeunes gens pouvant se
permettre d'aller à
l'école sont les fils de la gentry, d'artisans
prospères, ou de
laboureurs plus fortunés. La plupart des jeunes
devaient pourtant se
contenter d'un apprentissage manuel.
L'apprentissage différait, dans
sa durée et dans son coût, en
fonction du métier que l'on désirait
apprendre, et était fixé par
les guildes. En général l'on considère
que la durée moyenne d'un
apprentissage est de 7 ans. A la fin de
cette période l'apprenti
doit subir un test, lors duquel il montre à
un jury composé de
plusieurs maîtres, qu'il maitrise les techniques
qui lui ont été
enseignées, et qu'il est digne de s'installer à son
compte. Les
guildes étaient des agents économiques de premier plan,
avec une
influence établie sur les prix et la circulation des
marchandises.
Les statuts du travail en 1562 établissent une
réglementation
nationale pour le travail d'apprenti. Le cas
spécifique des
indigents y est traité. Le travail en atelier demande
un
apprentissage particulier, qui n'est pas que technique. Les
apprentis
profitent régulièrement de cours d'arithmétique, de
comptabilité,
et des manuels concernant presque tous les corps de
métiers font
leur apparition, grâce au développement de l'imprimé qui
favorise
la diffusion de connaissances, et la rend plus abordable.

A côté
des ateliers, la campagne était aussi pourvue en écoles,
souvent
plus espacées, et de taille beaucoup plus modeste. Le public
qui
côtoie ces établissements scolaires est bien souvent issu de la
gentry,
ou de familles de laboureurs plus aisés, qui donnent à
leurs enfants
l'opportunité de gravir les échelons de la société
de par leur
instruction. Les écoles de campagnes sont souvent liées
à l'église du
village ou du hameau, et les cours y sont donnés par
l'officiant de
la paroisse, ou par un professeur laïc.
































L'enseignement
des
filles
[sup]8[/sup]







Comme
vu
précédemment, la suppression des couvents de religieuses en
Angleterre
a eu un effet dramatique sur l'éducation des jeunes
filles. Si ceci
n'est pas vrai pour toutes les classes sociales, les
familles ne
pouvant s'offrir les services d'un précepteur n'étaient
pas à même de
prodiguer à leurs filles une éducation différente
que celle donnée
par leur mère, ou un proche parent. Au delà de la
Petty school il
n'existait pas d'écoles réservées aux filles.
Cependant, les filles
étaient admises dans les English schools
mentionnées plus haut, les
grammar schools leur étant fermées,
elles ne pouvaient logiquement
pas intégrer une université.
L'humaniste Thomas Becon plaidait pour
des écoles pour jeunes filles
financées par les pouvoirs publics.
Certaines grammar schools
autorisaient aux filles à assister aux
cours, pour une période
restreinte, et seulement quand elles étaient
très jeunes.

Les
filles de la noblesse et de la bourgeoisie
aisée pouvaient profiter
des services d'un ou de plusieurs
précepteurs à domicile, ou de
l'enseignement dispensé par des
professeurs itinérants, qui
enseignaient toutes sortes de matières,
allant des langues
anciennes, aux arts et à la musique. Au cours du
XVIIième siècle,
des écoles privées pour jeunes filles de bonne
famille ont été
fondées, dans la campagne autour de Londres. Les
jeunes filles
venaient de tout le pays pour y suivre les cours, bien
souvent
accompagnées par une servante. Elles y apprenaient non
seulement à
lire et à écrire, mais elles y suivaient également des
cours de
couture, de danse et, quand elles en avaient l'opportunité,
le latin
et le français.








Conclusion.




La
réforme anglicane a entrainé de profonds changements du système
éducatif
anglais durant la renaissance. Cela a entrainé un intérêt
très
pointu du pouvoir royal, qui a rapidement pris les choses en
main.
L'on constate que l'enseignement est l'un des chevaux de
bataille
lors de la conversion, et c'est une facette de la societé
qui gagne
en importance au cours des Temps Modernes. Si l'éducation
était un
privilège accordé seulement aux plus riches et aux plus
influents, en
dehors du cursus religieux, l'on peut considérer qu'à
la naissance
de John Evelyn, une grande partie de la population avait
accès à un
enseignement, parfois basique, mais présent presque
partout. Bien que
l'éducation des élites ne soit pas comparable
avec celle du commun
du peuple, l'intention est bien d'offrir à tous
la possibilité de
s'instruire. Le système scolaire est très
structuré, avec un organe
de contrôle, dans le chef des
inspecteurs, et un financement
structurel des institutions. Les
statuts sont très clairs, et
définissent les limites de chaque
établissement, et de chaque degré.
Bien que je n'ai pas pu le
comparer à d'autres systèmes en Europe, il
me semble que
l'enseignement anglais était particulièrement
révolutionnaire. La
réputation des écoles et surtout des universités
anglaises n'est
plus à démontrer, et ces dernières restent des
références dans
le monde académique. Cette réputation est due à une
tradition et
une rigueur présente depuis le XVIième siècle.


Le fait
d'avoir pu travailler sur des sources rééditées est à la fois
un
plaisir, car cela donne une impression de proximité, sans compter
le
charme désuet d'un texte de la main d'un érudit de la
renaissance.
Le fait de pouvoir lire des mémoires, des plaidoyers,
des actes
législatifs et des règlements d'écoles m'ont permis
d'élargir le
spectre de la théorie, et d'avoir une vue globale des
réussites et
des échecs de la politique éducative en Angleterre. Cela
apporte
aussi certaines contraintes: l'analyse est rendue un peu
plus ardue,
et certaines incompréhensions naissent du fait d'une
orthographe non
encore uniformisée, et de mots dont l'évolution a
donné un sens
différent au cours des siècles. La grande variété
d'auteurs que
j'ai rencontré m'ont aidé à appréhender à peu près
chaque
aspect de l'éducation traité dans ce travail, très réduit, et
très
général, de par le cadre fixé dans le texte de John Evelyn.
Il
semble intéressant de faire une comparaison plus pointue entre le
système
du Moyen Age et des Temps Modernes, et aux différents
systèmes qui
se développent en Europe, en France, dans les anciens
Pays-Bas ou en
Italie par exemple.














Comètes,
entre
science et folklore:








Le
sujet
des comètes me semblait ressortir du texte, car j'ai été
frappé
par la conviction de John Evelyn, esprit éclairé et curieux de
l'époque,
que les comètes avaient une réelle influence, et non des
moindres.
Puisque si le passage d'un corps céleste était capable de
déclencher
une guerre impliquant la plupart des états-nations
européens. Après
de plus amples lectures, il m'est apparu que ces
croyances étaient
monnaie courante, même parmi les plus éminents
astronomes, tel
Kepler. La période traitée est pour ce sujet un
vrai bonheur, tant
il y a de bouleversements dans la manière
d'appréhender les cieux,
les astres et les planètes. Là aussi le
nombre d'ouvrages et de
sources m'a permis d'effectuer une recherche
qui me semble assez
complète, mon seul regret étant que beaucoup
d'ouvrages traitent de
l'évolution scientifique, alors qu'il y en a
relativement peu pour
traiter des croyances populaires, le folklore
et le mythe. Le débat
autour de la nature des comètes, mais
également de tous les
phénomènes visuels et climatologiques,
nuages, arc-en-ciels,
éclipses, était acharné aux Temps Modernes,
et ce parce que l'intérêt
n'était pas seulement scientifique, mais
également philosophique et
religieux. En effet, on ne peut dissocier
la naissance de
l'astronomie scientifique en Europe et le débat sur
la place de la
terre dans le système solaire, et le fait qu'elle
soit plate ou
ronde. Ces débats incluaient forcément la place de
l'Homme et de la
terre dans le dessein de Dieu.

Les
scientifiques européens
se sont aperçus au début du XVième siècle
que la terre était beaucoup
plus grande qu'ils ne l'avaient
imaginée, et que les richesses hors
de l'Europe étaient
considérables. La science a fait des bonds dans
tous les domaines,
grâce aux génies tels que Léonard de Vinci, et le
XVIième siècle
est un moment où l'on commence à comprendre le monde,
sans recourir
sans cesse au divin. Des scientifiques comme Newton,
Galilée,
Kepler, établissent les lois et les conventions de la
physique, de
la chimie, de la biologie, de la géographie, et de
l'astronomie. Des
formules mathématiques et des techniques de plus en
plus
perfectionnées voient le jour, et permettent d'aller de plus en
plus
loin dans l'exploration et la compréhension de l'univers. Tout
cela
ne s'est pas passé sans heurts, sans égarements, mais le XVIième
et
le XVIIième siècle sont certainement des siècles fastes pour la
science.
Les débuts de l'astronomie scientifique va cristalliser
dans toute
l'Europe le débat sur la position de la terre, et avec ce
débat la
position de l'homme dans son environnement.













Etat
de
l'astronomie à l'entrée du XVIIième siècle
[sup]9[/sup].







Durant
le Moyen Age, la terre était considérée comme plate, en
contact
avec le ciel, et elle est sensée se trouver au centre de
l'univers.
Tout le monde s'accordait à dire que le soleil, les
étoiles, les
planètes tournent autour de la terre, et influencent les
gens. Les
planètes, le soleil, la lune et les étoiles sont
considérées
comme des sphères parfaites, et jusque très tard, sous
l'influence
d'Aristote, les comètes seront perçues comme des
émanations
gazeuses issues de la terre qui s'élèvent dans l'espace,
et
s'enflamment en s'approchant du soleil. Cette théorie, dite de la
comète
sublunaire, a été démentie par Kepler et par Galilée.
Jusqu'au
XVIième siècle le géocentrisme n'était absolument pas
mis en doute en
occident.

Le
premier à contester cette théorie est Nicolas
Copernic, qui
démontra que la terre tourne autour du soleil et non le
contraire.
L'ouvrage dans lequel il développe sa théorie, La
révolution
copernicienne entame un mouvement de pensée plus vaste,
qui opposera
longtemps les conservateurs, souvent religieux, qui
tiennent à ce
que la terre soit au centre de tout, ce qui
confirmerait le statut de
création divine, et les scientifiques
progressistes qui, bien que
croyants, ont argumenté férocement pour
faire éclater la vérité,
et ce malgré la menace que faisait peser
l'Église sur les
scientifiques trop enthousiastes, qui dérangeaient
les dogmes et les
traditions ancestrales. Les ouvrages considérés
comme
« révolutionnaires » de Copernic et de Galilée ont
d'ailleurs
été condamnés au bûcher, avant d'être réhabilités
par le pape Benoit
XIV en 1741.

Un
astronome qui s'inspire à la fois du modèle
antique, et de
l'héliocentrisme de Copernic est Tycho Brahe, qui
fit construire une
référence en matière d'observatoire astronomique.
Il a en effet
reçu l'ile de Hveen, située aujourd'hui en Suède du
roi Philippe
II du Danemark, où il fait construire l'observatoire le
plus
performant de son époque. Cet observatoire était reconnu en
Europe,
et Brahe acceuillit donc des étudiants venus de loin. Comme
il était
très précis et gardait de nombreuses notes il a pu
constituer le
catalogue d'étoiles le plus précis et le plus complet
du siècle.
Il doit quitter son île en 1597, tombé en disgrâce auprès
du roi
Christian IV. Après quelques années de voyages il meurt, et
ses
instruments ont été conservés par l'empereur Rodolphe II avant
d'être
perdus. Ses notes sont parvenues dans les mains de Johannes
Kepler,
qui fut par ailleurs son assistant.

La
théorie de Brahe
consistait à considérer que si les planètes,
visibles de la terre,
sans télescope qui n'avait pas encore été
inventé, tournaient bien
autour du soleil, ce dernier et la lune
tournaient autour de la
terre. Ce système est une évolution par
rapport au géocentrisme, dans
le sens où il admet que la terre
n'est pas l'épicentre de tout
mouvement dans l'espace. Par contre il
reste encore très
conservateur, car il considère que le soleil
tourne autour de la
terre, et pas le contraire. L'astronome Galiléo
Galiléi va critiquer
le modèle de Tycho concernant les comètes,de
manière virulente,
sans proposer d'alternative.


Johannes
Kepler, le
succésseur de Brahe, est également un adepte de la
révolution
copernicienne. Dans « Mysterium
Cosmographicum »,
son premier
ouvrage, il développe sa
théorie personelle, de manière très
complète. Il ne se détournera
jamais de cette vision de l'univers,
bien qu'elle sait également
mise en doute par Galilée. Selon lui,
l'univers est composé
d'astres et de corps célestes dont les
mouvements sont des messages
divins destinés à l'humanité. Cette
approche, très religieuse,
serait actuellement considérée comme
particulièrement
superstitieuse, Kepler qui était un protestant très
pratiquant ne
voyait absolument pas d'opposition entre la science et
la foi.


Le débat
à propos des comètes se cristallise
autour des découvertes et des
calculs de Kepler, de Galilée, de
Tycho. Tous ces astronomes doivent
compter avec une donnée qui nous
est familière, et dont nous ne
tenons plus compte, la loi de la
gravité. Comment en effet expliquer
le mouvement de tous ces corps
célestes, et le fait qu'elles
tiennent en suspension, dans un espace
vide en apparence, mais
contenant de l'énergie et de la matière
jusqu'alors inconnues. La
loi de la gravitation a été découverte par
Isaac Newton, et a
permis d'expliquer la dynamique des corps
célestes.














































Les
comètes
[sup]10[/sup]







comète
(n.f.) :Corps du système solaire d'aspect diffus, formé d'un
noyau,
d'une chevelure et d'une queue, observable du côté de son
périhélie.
Les comètes ont pour la plupart des trajectoires
paraboliques,
certaines, dites périodiques, ont des orbites
nettement elliptiques
et présentent alors des retours.[sup]11[/sup]


Les
représentations de comètes sont légion à travers l'histoire et
l'histoire
de l'art. Les rois mages par exemple, ont été guidés
jusqu'à
Bethléem par une étoile, probablement une comète. On
retrouve des
illustrations de comètes sur la tapisserie de Bayeux
et, dans ses
mémoires, John Evelyn évoque la relation entre le
passage d'une
comète et les troubles qui agitent l'Europe. De
manière générale, on
considérait tout élément visuel hors du
commun comme un présage,
c'était un signe divin qui annonçait une
catastrophe, ou au moins un
bouleversement. Quand, en effet, il se
passe quelque chose
d'important à même de transformer la société,
il est souvent plus
facile d'avoir recours à la volonté divine et à
l'influence d'une
comète ou d'autres phénomènes météorologiques
ou astronomiques pour
expliquer le déroulement des évènements.
Kepler par exemple, qui est
tout de même un astronome de référence,
était persuadé que si une
comète entrait dans l'atmosphère, elle
empoisonnerait l'air, et
engendrerait des maladies. Ce genre de
considérations était largement
répandu, et ce jusqu'à très tard.
Il estimait que les comètes
étaient des corps célestes avec une
trajectoire rectiligne, formés
d'impuretés issues de l'espace, et
mues par un esprit divin, qui
accompagnait la comète tant qu'elle
avançait. A la fin de sa course,
la comète mourrait, et l'esprit
divin se dissipait. Il soutenait le
fait que les comètes avançaient
à vitesse réduite au début et à la
fin de leur parcours. Il
explique le phénomène de la queue comme
étant une réflexion de la
lumière du soleil, et la courbe de cette
queue par la réfraction de
la lumière. Il a admis cette théorie
complexe car il ne comprenait
pas comment une comète, par définition
formée d'un amas
hétéroclite de glace, de roche et de métaux, puisse
parcourir
librement l'espace, à l'époque considéré comme formé de
sphères
parfaites qui agiraient entre elles en parfaite harmonie.
Cette idée
des sphères sera définitivement réfutée par Galilée, quand
ce
dernier aura observé des taches solaires, des cratères et
montagnes
sur la lune et une lune gravitant autour de Vénus. Ces
observations
mettent un terme à la vision de l'univers comme un écrin
parfait
dont les forces équilibrent et régissent ce qui se passe sur
la
terre. Galilée ne comprenait pourtant pas comment les planètes et
corps
célestes faisaient pour ne jamais se croiser ni se rencontrer,
ce
qui sera expliqué par Isaac Newton dans son ouvrage
« Philosophiae
Naturalis Principia Mathematica » en 1686.
La force de gravitation
permet d'expliquer comment le système
solaire fonctionne, et comment
les comètes se déplacent, et quelle
réaction se crée lors de ce
mouvement.


























Conclusion.







Traiter
l'histoire de la perception des comètes, et leur influence
sur le
folklore et les superstitions est une tâche rendue difficile
pour un
certain nombre de raisons. Tout d'abord, il faut retracer des
idées,
des concepts et des tâtonnements qui nous paraissent à
l'heure
actuelle tout à fait évidents. A l'époque où l'on envoie des
sondes
sur Mars, il est en effet dur de faire abstraction de
l'évolution
scientifique réalisée au cours de ces quatre derniers
siècles, et
surtout lors du dernier, ouùdes percées majeures ont
été effectuuées
dans la compréhension de l'univers et de la
manière dont il s'est
formé. Bien sûr, l'époque et la société
dans laquelle Copernic,
Tycho, Kepler, Galilée et Newton vivaient
était à la frontière entre
le monde régi par le spirituel, les
forces divines qui causaient les
maladies, qui provoquaient les
éclipses, ou qui guérissaient de
manière miraculeuse les gens à
l'article de la mort, et un monde
scientifique, rationnel, avec le
début des mathématiques, de la
physique, de l'astronomie, qui
établissaient quelles étaient les lois
de la nature. L'explication
par le mythe d'évènements inexplicables
est un phénomène assez
courant, que l'on rencontre dans toutes les
théogonies par exemple,
et qui s'applique à toutes les civilisations.
Le passage de la
perception fidèle au mythe à la perception
scientifique s'est
construite progressivement, comme le démontre la
théorie sur les
comètes de Johannes Kepler.

Une
deuxième
difficulté réside dans le fait que relativement peu de
sources ou
d'ouvrages traitent du folklore et des superstitions. Bien
sûr, c'est
un sujet qui revient, mais qui est abordé au cas par
cas, ou à
petite échelle, et une orientation plus scientifique a dû
être
accordée au travail dans son ensemble, afin de combler ce
manque. Ce
sujet est un sujet qui mérite d'être traité, mais sans
se limiter aux
phénomènes astronomiques. Bien que ceux ci soient
souvent
spéctaculaires, une éruption volcanique ou un raz-de-marée
avait sans
doute la même influence sur les témoins qui assistent à
la scène, de
près ou de loin.


Un
troisième obstacle est le langage
spécifique utilisé en
astronomie, et qui n'est pas toujours très
clair, et qui ne regroupe
pas toujours les mêmes réalités depuis
quatre siècles. De plus
certains termes demandent un bagage en chimie
ou en physique, qui
n'est pas à la portée de tous. Heureusement des
dictionnaires
spécialisés de qualité sont disponibles, et


Le sujet
est malgré tout fort intéressant, car il permet de se
rendre compte
à quel point notre paysage, tant géographique que
scientifique
s'est élargi, et s'est enrichi et, à quel point la
science et les
techniques ont avancé, et ce à un rythme croissant
depuis le
XVIième siècle. C'est un fait largement reconnu, mais ce
n'est pas
toujours facile de prendre assez de distance par rapport à
notre
connaissance du monde. Le travail sur des sources, traduites et
rééditées,
et sur des travaux de synthèse permet en même temps
de travailler au
plus près de son sujet, tout en évitant de tirer
des conclusions
tout à fait tronquées.







Conclusion
générale.








Les deux
sujets traités ci dessus sont des sujets qui ont eu une
importance
majeure dans leur cadre géographique et chronologique
respectif. Il
est indéniable que les scientifiques présentés
brièvement ci
dessus ont eu une influence majeure sur leur société,
et sur la
notre également. Sans les scientifiques courageux que sont
Kepler et
Galilée, qui sont allés à l'encontre des dogmes et des
croyances
de leur temps, tout en étant fortement imprégnés par ceux
ci, la
vision de l'univers aurait pu être fondamentalement différente
que
celle que nous connaissons actuellement. Leurs hypothèses, qui
étaient
parfois incorrectes, ont eu le mérite d'agrandir le champ
de vision
de l'Europe des Temps Modernes.

La
question de l'éducation en
Angleterre a permit de faire le lien
entre la religion et
l'éducation, dans un système ou la religion et
l'éducation ne sont
plus liées par des liens aussi étroits. Bien
sur, les écoles ont été
le moyen de conversion par exellence, et
les religieux anglicans ont
pris une grande part dans la formation et
l'éducation des jeunes,
mais les professeurs privés et laïcs
étaient nombreux, et la gestion
journalière du système éducatif
ne reposait pas dans les mains du
clergé.



Le fait de combiner deux sujets dans un espace
aussi réduit est
complexe, car chaque sujet est amplement documenté,
et les sources
les concernant sont nombreuses. Les choix qu'il a
fallu faire ne
coulent pas de source, le but étant de rendre un
travail ou une
évolution du sujet est présente. A posteriori le choix
des deux
sujets me parait justifié, même si d'autres choix auraient
pu être
faits. Les évènements de politique internationale repris
dans le
fragment des mémoires de John Evelyn semblaient aussi
prometteurs,
mais ce sont des évènements qui n'ont pas eu une
influence aussi
grande que la révolution copernicienne ou de la
transformation du
paysage académique Anglais.



























Bibliographie










Histoire
de l'éducation en
Angleterre:





travaux:





    1. J. Lawson,
      H.Silver: A Social
      History of Education in England
      , Methuen
      & Co.Ltd, London ,
      1973







    1. M.
      Casaubon:
      Generall Learning, A Seventeenth century treatrise on
      the
      formation of the general scholar
      , Thoemmes Continuum,
      Londres







    1. J.
      Cousin-Desjobert : La théorie et la pratique d'un éducateur

      élisabethain: Richard Mulcaster c. 1531-1611
      , Editions SPM,

      Paris, 2003







    1. R. L. Demolen:
      Richard Mulcaster c.1531-1611,
      an Educational Reform in the
      Renaissance
      , in Bibliotheca
      Humanistica & Reformatica, V.
      XLIX, De Graaf, La Haie, 1991












Sources:






    • R.
      Ascham : The Schoolmaster,
      in :The English renaissance, an
      Anthology of Sources and Documents,
      de K. Aughterton ( ed. ),
      Routledge, Londres, 1998, pp 232-235












    • J.
      Comenius :A Reformation of
      Schools, in :The English renaissance,
      an Anthology of Sources and
      Documents, de K. Aughterton ( ed. ),
      Routledge, Londres, 1998,
      pp.251-254













    • Elisabeth's
      Act of
      Uniformity ( 1559 )
      in :
      W. J. Hardy et alii ( ed.
      ): Documents
      Illustrative of English Church History,

      Macmillian, Londres, 1896, pp. 477-480














    • The
      Subscription Act (Thirty-Nine Articles) (1571)
      in
      :

      W. J. Hardy et alii ( ed. ): Documents
      Illustrative of English
      Church History,


      Macmillian, Londres, 1896, pp 477-480














    • R.
      Mulcaster : Positions,
      in :The English renaissance, an
      Anthology of Sources and Documents,
      de K. Aughterton ( ed. ),
      Routledge, Londres, 1998, pp 235-242













    • J.
      Locke : Some Thoughts
      Concerning Education,

      A.Bettersworth
      &
      C Hitch, Londres, 1693












    • The
      Book of Common Prayers
      ,
      in: The English renaissance, an
      Anthology of Sources and Documents,
      de K. Aughterton ( ed. ),
      Routledge, Londres, 1998, pp 19-23







































































































































Comètes,
entre science et
folklore:








Travaux






    • M.
      Bucciantini, Galilée et
      Kepler, Philosophie Cosmologie et
      Théologie à l'époque de la
      contre-réforme,
      Les Belles

      Lettres, Paris, 2008













    • M.
      Caspar : Kepler, Abelard-Schuman,
      Londres, 1959

















    • D.
      Nardo :
      Tycho Brahe Pioneer of Astronomy, compass point books,
      Minneapolis,
      2008















    • D.K.
      Yeomans, Comets, a Chronological Study of Observation,

      Science, Myth and Folklore,
      Wiley
      Science Editions, New-York,
      1991











Sources:





  1. I.
    Newton: The Mathematical Principles of
    Natural Philosophy
    ,
    Knight & Compton, Londres, 1803







  1. G. Galilei : The starry messenger, in: The
    English renaissance, an
    Anthology of Sources and Documents, de K.
    Aughterton ( ed. ),
    Routledge, Londres, 1998, pp 380-383








































Annexes





Traduction
de
: J. Evelyn : diary and Correspondence of John Evelyn F.R.S.,
Henry
J. Bohn, Londres, 1862 pp 3-6








Ainsi
dit le poète
: Je ne
sais par
quelle douceur le sol natal nous captive et nous empêche de
l'oublier.12

J'ai
reçu le prénom de mon grand-père, le père de ma mère, qui
avec la
sœur de Sir Thomas Evelyn de Long Ditton et Mr. Comber, une
proche
relation de ma mère, étaient mes parrains et ma marraine. La
cérémonie
( dont je ne me rapelle pas d'incident, si ce n'est une
certaines
indisposition en moi ) a été pratiquée dans la salle à
manger par
Parson Higham, le titulaire de la charge de la paroisse à
l'époque,
selon les formes de l'église d'Angleterre, autrefois
glorieuse.
J'étais alors ( à cause de la faiblesse de ma mère, ou
plutôt par
habitude chez les gens de qualité ) placé auprès d'une
nourrice chez
un certain Peter, l'épouse d'un voisin et d'un de nos
tenanciers, une
femme brune d'une bonne et jolie constitution, et
dans cet endroit
des plus doux et agréables à flanc de colline,
bordé de bois et
rafraichi par des ruisseaux, l'affection pour la
sorte de solitude
que j'ai aspiré avec le lait. Il apparait à
travers une note de mon
père que je fus allaité jusqu'au 17 janvier
1622, ou du moins c'est
la date à laquelle je rentrais à la maison.

La toute première
chose
dont je peux me souvenir, et à partir de laquelle je
commençais à
observer le monde qui m'entoure, se passa lors de
l'année 1623, mon
plus jeune frère étant dans les bras de sa
nourrice, ce frère étant
neuf mois et deux jours plus jeune que moi
est le dernier enfant de
mes chers parents.

1624, je n'étais
initié en aucune matière
avant d'avoir presque quatre ans, et c'est
à partir de cet age la
qu'un frère nous a enseigné au porche de
l'église de Wotton, et je me
souviens parfaitement le grand discours
et l'agitation à propos du
comte Gondomar, maintenant ambassadeur
d'Espagne ( parce qu'autour de
cette époque le mariage entre notre
Prince13
et
l'infante d'Espagne a été proposé ); et les effets de cette
comète
de 1618, dont les effets sont toujours en cours sur les
prodigieuses
révolutions qui débutent maintenant en Europe, et
spécialement en
Allemagne dont les tristes malheurs découlent de la
défection de la
Bohème envers l'empereur Matthias, dispute à
laquelle la Suede s'est
melée, donnant ainsi une raison de
mécontentement aux autres princes,
et à l'entièreté du monde
chrétien, qui n'avait jamais auparavant
éprouvé une paix si
parfaite.14

1625. J'étais
cette année ( qui était la première année du règne du
roi
Charles.) envoyé par mon père à Lewes, dans le Sussex, pour être
avec
mon grand-père, Stansfield. C'était l'année dans laquelle
l'épidémie
de peste était si virulente que 5000 personnes
mourraient à Londres
chaque semaine, et je me souviens bien des
contrôles et des
inspections le long des routes lors de notre
passage; et je suis
tombé rapidement après tellement malade d'une
mauvaise fièvre, que (
d'après ce que j'ai entendu par après ) les
médecins me croyaient
mourant.

1626. Mon portrait
a été effectué à l'huile par un
certain Chanterell, qui n'est pas
un mauvais peintre.

1627.
Mon
grand-père Stansfield est mort cette année, le 5 février: je me
rappelle
parfaitement de la cérémonie à ses funérailles. Il fut
enterré dans
l'église paroissiale, ou ma grand mère, sa seconde
épouse, lui fit
ériger un monument pieu. C'est à peu près vers
cette date là qu'a eu
lieu la consécration de l'église de South
Malling, près de Lewess,
par le Dr.Field, évêque d'Oxford ( un
certain Mr. Coxhall fit le
prèche, ce dernier devint pasteur par
après ); le batiment ayant été
bati sur une proprieté acquise par
mon grand-père, qui en ayant la
proprieté donna 20 £. par à cette
église. J'ai vendu l'acte de
propriété par après. J'ai posé une
des premières pierres lors de la
construction de l'église.

1628-1630. Ce n'est
pas avant l'an
1628 que j'ai été mis à l'étude des rudiments du
latin et de
l'écriture, d'un certain Citolin, un français, à
Lewes. Je me
souviens très bien du rassemblement général avant
l'expédition pour
l'île de Ré, et que j'aie été réveillé un
jour avec la nouvelle du
Duc de Buckhingam15
ayant
été tué par cette crapule de Felton16,
après
notre défaite devant La Rochelle.17
Et
je pris alors une passion extraordinaire pour le dessin et la
conception,
que je ne pourrai plus jamais m'en détourner par après,
au prix de
beaucoup de temps précieux, qui aurait pu être utilisé
à des fins
plus avantageuses. J'étais alors envoyé à l'école
auprès d'un certain
Mr. Potts, à Cliff à Lewes, d'ou j'ai été
envoyé le 7 janvier, jour
de l'épiphanie, à la free-school à
Southover, près de la ville, dont
une certains Agnes Morley avait
été la fondatrice, et dont le maître
actuel était Edward Snatt,
sous la supervision de qui je suis resté
jusqu'à mon départ pour
l'université. Cette année ma grand-mère (
chez qui je séjournais
) s'est mariée avec un certain Mr. Newton, un
homme savant et très
pieu, nous avons donc quitté Cliff pour habiter
dans sa maison à
Southover. Je me presque parfaitement de la fète qui
a été
celebrée partout afin de féter la naissance du prince de
Galles,
maintenant Charles II notre gracieux souverain.




1631. Cette année
l'Angleterre souffrait d'une pénurie
extraordinaire, les céréales
étant vendus à un prix excessif, et, en
imitation de ce que
j'avais vu faire mon père, j'ai commencé à
observer les évènements
de manière plus précise, et à les inscrire
dans un almanach
vierge. Les arrangements de Lord Castleheaven afin
d'obtenir un grand
nombre de taxes scandaleuses étaient le premier
sujet de
conversation, avec la naissance de la princesse Mary18,
devenue
par après princesse d'Orange.

1632: 21 octobre.
Ma sœur
ainée a épousé Edward Darcy, écuyer, qui ne méritait
pas d'épouser
une personne si parfaite, une dame d'une aussi grande
vertu. Je
n'étais pas présent aux noces, mais j'étais envoyé peu
après dans le
Surrey, et mon père m'aurait écarté volontairement
de l'entourage de
ma grand-mère, trop indulgente, en ayant
l'intention de m'inscrire à
Eton.







Notes:



1
«
Act of Uniformity and Supremacy (1559 ) Cet acte forme la
structure
de l'église d'Angleterre, avec la structure du clergé
catholique
sous l'autorité du souverain. Il impose aussi aux
citoyens anglais
de suivre la messe au moins une fois par semaine
sous peine
d'amende, détermine quels textes doivent être présents
dans les
livres de prières.



2« Book
of common prayers : livre qui forme la base de la liturgie

anglicane, composé de prières destinés à l'office dominical, ou
des
offices de la semaine. Cet ouvrage a connu plusieures éditions,

celle traitée ici est l'édition datant de 1559.

-The
Book of Common Prayers
,
in: The English renaissance, an
Anthology of Sources and Documents,
de K. Aughterton ( ed. ),
Routledge, Londres, 1998, pp 19-23




3Les
ouvrages et sources utilisées pour la rédaction de ce chapitre
sont
les suivants:

-J. Comenius :A Reformation of Schools, in

:The English renaissance, an Anthology of Sources and Documents, de

K. Aughterton ( ed. ), Routledge, Londres, 1998, pp.251-254

-J.
Cousin-Desjobert : La théorie et la
pratique d'un éducateur
élisabethain: Richard Mulcaster c.
1531-1611
, Editions SPM,
Paris, 2003

-J. Lawson, H.Silver: A Social History of

Education in England
, Methuen & Co.Ltd, London , 1973 pp.

91-146

-The Book of Common Prayers, in: The
English
renaissance, an Anthology of Sources and Documents, de K.
Aughterton
( ed. ), Routledge, Londres, 1998, pp 19-23




4Royal
Grammar : Grammaire latine assemblée par William Lily, premier

directeur de la St-Paul's school vers 1510. Cette grammaire a été

choisie par Henri VIII comme grammaire de référence vers 1540.



5Les
ouvrages et sources utilisées pour la rédaction de ce chapitre
sont
les suivants:

-M. Casaubon: Generall Learning, A

Seventeenth century treatrise on the formation of the general

scholar
, Thoemmes Continuum, Londres

-J. Cousin-Desjobert :
La théorie et la
pratique d'un éducateur élisabethain: Richard
Mulcaster c.
1531-1611
, Editions SPM, Paris, 2003

-J.
Lawson, H.Silver: A Social History of
Education in England
,
Methuen & Co.Ltd, London , 1973 pp.
91-146



6Les
ouvrages et sources utilisées pour la rédaction de ce chapitre
sont
les suivants:


-M.
Casaubon:
Generall
Learning, A Seventeenth
century treatrise on the formation of the
general scholar
,
Thoemmes Continuum,
Londres


-J.
Cousin-Desjobert :
La théorie et la pratique
d'un éducateur
élisabethain: Richard Mulcaster c. 1531-1611
,

Editions SPM, Paris, 2003



-J. Lawson,
H.Silver:
A Social
History of Education in England
,
Methuen &
Co.Ltd, London , 1973 pp. 91-146



-R.
Ascham :
The Schoolmaster,
in :The English renaissance, an Anthology of Sources and Documents,
de K. Aughterton ( ed. ), Routledge, Londres, 1998, pp 232-235


-R.
Mulcaster :
Positions,
in :The English renaissance, an Anthology of Sources and Documents,
de K. Aughterton ( ed. ), Routledge, Londres, 1998, pp 235-242




7Les
ouvrages et sources consultées pour la rédaction de ce chapitre

sont les suivants:

-R. L. Demolen: Richard Mulcaster

c.1531-1611, an Educational Reform in the Renaissance
, in

Bibliotheca Humanistica & Reformatica, V. XLIX, De Graaf, La

Haie, 1991

-J. Lawson, H.Silver: A Social History of

Education in England
, Methuen & Co.Ltd, London , 1973


-R. Mulcaster :
Positions,
in :The
English renaissance, an Anthology of Sources and Documents,
de K.
Aughterton ( ed. ), Routledge, Londres, 1998, pp
235-242




8Les
ouvrages et sources consultées pour la rédaction de ce chapitre

sont les suivants:

-R.
L. Demolen: Richard Mulcaster
c.1531-1611, an Educational Reform
in the Renaissance
, in
Bibliotheca Humanistica &
Reformatica, V. XLIX, De Graaf, La
Haie, 1991R.


-Mulcaster :
Positions,
in :The English
renaissance, an Anthology of Sources and Documents,
de K.Aughterton(
ed. ), Routledge, Londres, 1998, pp 235-242




9Les
ouvrages et sources consultées pour la rédaction de ce chapitre

sont les suivants:

-M. Bucciantini, Galilée et Kepler,

Philosophie Cosmologie et Théologie à l'époque de la
contre-réforme,
Les Belles
Lettres, Paris, 2008

-D.K.
Yeomans, Comets,
a Chronological Study of Observation,
Science, Myth and Folklore,
Wiley
Science Editions, New-York, 1991



10Les
ouvrages et sources consultées pour la rédaction de ce chapitre

sont les suivants:

-M. Bucciantini, Galilée et Kepler,

Philosophie Cosmologie et Théologie à l'époque de la
contre-réforme,
Les Belles
Lettres, Paris, 2008

-M. Caspar :
Kepler,
Abelard-Schuman,
Londres, 1959

-D. Nardo : Tycho

Brahe Pioneer of Astronomy, compass point books, Minneapolis, 2008

-D.K.
Yeomans, Comets, a Chronological Study of Observation,
Science, Myth and Folklore,
Wiley
Science Editions, New-York,
1991



11Périhélie
: point de l'orbite ou la distance entre le corps céleste et le

soleil est minimal.


Orbite elliptique : orbite dont
la
trajectoire a la forme d'une ellipse




12Ovide,
Les pontiques ( I, 3, 35 )



13Il
s'agit probablement du prince Charles II, mais il n'y a pas de

précisions à ce sujet.



14L'auteur
explique ici le début de la guerre de Trente Ans qui a été

provoquée par la seconde défenestration de prague le 23 mai 1618.
La
guerre de Trente Ans est une guerre aux origines sont complexes,

l'opposition entre catholiques et protestants, entre calvinistes et

luthériens, elle découle également de politiques territoriales

incompatibles sur le continent européen.



15John
Felton ( 1595-1628) Est l'assassin d'origine Irlandaise et par

ailleurs catholique fanatique qui assassina le duc de Buckingham au

moment ou ce dernier alla porter secours aux huguenots français

assiégés à La Rochelle




16George
Villiers, Duc de Buckhingam ( 1592-1628 ): Favori des rois Jacques

Ier et Charles Ier d'Angleterre, diplomate auprès de la cour de

Louis XIII, et le commandant de la flotte lors du siège de La

Rochelle.



17Le
siège de La Rochelle (1627-1628) Craignant que les huguenots

n'utilisent la ville de sûreté qu'est La Rochelle, le roi Louis
XIII
la fait assiéger, en 1628 la ville capitulera après avoir
subi de
grandes pertes, et les murs de la ville seront rasés.



18Marie-Henriette
(4 novembre 1631 - 24 décembre 1660), épouse
en 1641 Guillaume II
Prince d'Orange (1626-1650)
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Message par Duvel Dim 16 Mai 2010 - 19:52

Je savais bien que tu n'etais pas Net ...
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Message par Amara Dim 16 Mai 2010 - 20:46

Dieu merci, tu m'as précisée que j'étais pas obligée de lire !
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Message par Dacry' / Al' Family Dim 16 Mai 2010 - 21:05

Pavé César, ceux qui vont tout lire te saluent ...
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Message par MomolantoJr Dim 16 Mai 2010 - 21:07

C'est la mise en page foireuse qui fait ça ... j'ai que 23 pages en vrai ( annexes et biblio incluses ). c'pas encore énorme pour deux sujets qui pourraient être des sujets de doctorat :'^)
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Message par Rei Jeu 20 Mai 2010 - 22:49

Je profite de ton sujet Mo' pour vous montrez ce que moi je fais (en partie parce que y'a beaucoup beaucoup d'autres choses).
ps: c'pas terminé j'vous montrerai aussi une fois tout fini ^^"

Ce que je fais de mes journées ... Geebeer2
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Message par MorT-FinE Ven 21 Mai 2010 - 3:52

MER ILS SONT FOUS !
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Message par Duvel Ven 21 Mai 2010 - 19:11

Vous pouvez pas être chomeurs, comme tout le monde ?!
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Message par Aemy Dim 23 Mai 2010 - 14:50

Oo....

Je pourrais vous montrer aussi ce que je fais de mes journés...
Mais y en a 55 pages de mon mémoire loooo

pour momo, j avoue j'ai laché a la moitie.

Rei :c est chouettteuuu
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Message par Rei Dim 20 Juin 2010 - 12:25

Bon le projet de l'avion étant terminé je vous montre les rendu Smile

Ce que je fais de mes journées ... Renducatia

Ce que je fais de mes journées ... Renduface

Ce que je fais de mes journées ... Rendumer

Ce que je fais de mes journées ... Rendumersoleil

Ce que je fais de mes journées ... Wippinupcopie
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Message par Aemy Dim 20 Juin 2010 - 12:32

super joouli !
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Message par zoruninho Dim 20 Juin 2010 - 13:09

Ca claque bien !
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Message par Lab-Eksam Dim 20 Juin 2010 - 13:50

Ils volent mais les hélices ne tournent pas... *musique de X-files* très très étrange...mais super joli aussi, super bien foutu l'avion ^^
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Message par Annavy Lun 21 Juin 2010 - 4:39

Salut salut,

Tu pourrais mettre une version pdf de ton article/mémoire/thèse ? parce que là c'est hors de question de le lire Very Happy

Au moins je pourrais enfin voir ce que peux être un thème de recherche dans ce domaine lol (oui, car je n'ai pas précisé mais je suis doctorant de première année en Informatique Fondamentale) à l'occasion je vous dirais à quoi je passe mes journées
Spoiler:

@Rei : sympas les images, tu m'avais montré que la dernière ^^

@Aemy : Tu fais quoi pour que ton mémoire soit si gros ? Surprised

A plus,
Annavy.

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Message par Aemy Lun 21 Juin 2010 - 16:35

Mémoire sur la communication non verbale. Y a de quoi dire et encore jme suis limitée !
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Message par Kahozy Mar 22 Juin 2010 - 21:05

Ce que je fais de mes journées ... Icon_exclaim Y'a de quoi dire sur la communication non verbale? C'est marrant ça...
*Est super fier d'avoir fait une apparition-blague-pourrie*
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Message par Etrenelle Dim 27 Juin 2010 - 0:48

je suis toujours super euh je sais pas comment dire mais ouah de 1 je suis trop fainéante que j'ai jamais rendu mes dossier sur l'histoire du corset et de la crinoline donc un sujet comme tu as fais mes profs peuvent toujours rêver pour voir ça de moi et l'avion j'aurais aimer faire de l'infographie mais je sais que je n'arriverais pas a un si beau résultat ^^ je vais retourner a mes dessins et ma machine a coudre ^^
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Message par MorT-FinE Ven 12 Nov 2010 - 14:27

Comme l'école me prend tout mon temps, je vous post comme promis quelques travaux que j'ai réalisé cette année.
Pour notre premier cours de dessin anatomique, on a eu un sujet hyper original : la main Rolling Eyes On devait réalisé 3 postures différentes sur un format demi raisin.
Voilà ce que ça donne :

Ce que je fais de mes journées ... Imgp0610

Ce que je fais de mes journées ... Imgp0611

Ce que je fais de mes journées ... Imgp0612

Ce que je fais de mes journées ... Imgp0613

Je posterai de nouveaux projets au fur et à mesure de l'année.

J'accepte vos conseils et vos critiques avec plaisir Smile

A bientôt mes Cawottes !
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Message par zoruninho Ven 12 Nov 2010 - 18:47

Je suis vraiment naze en dessin donc évidemment je trouve ça superbe.
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Message par Annavy Ven 12 Nov 2010 - 20:23

zoruninho a écrit:Je suis vraiment naze en dessin donc évidemment je trouve ça superbe.

Quand on dit ce genre de chose, ca sous-entend que le machin est pas terrible d'habitude dwarf
Moi je trouve ca joli, mais j'y connais rien non plus en dessin dwarf

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Message par Rei Ven 12 Nov 2010 - 22:16

Tu cherches trop ton trait (tu donnes de petits accoups le long de ton trait)...
Loin de moi la prétention de donner des cours
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Message par MorT-FinE Ven 12 Nov 2010 - 23:44

Oui je sais c'est plus fort que moi é_è
Et toi tu pourrai répondre à mes textos espèce de petit chenapan !
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Message par zoruninho Ven 12 Nov 2010 - 23:51

Annavy a écrit:
zoruninho a écrit:Je suis vraiment naze en dessin donc évidemment je trouve ça superbe.

Quand on dit ce genre de chose, ca sous-entend que le machin est pas terrible d'habitude dwarf
Moi je trouve ca joli, mais j'y connais rien non plus en dessin dwarf

Non mais c'est juste pour prévenir que je pourrais pas donner de conseils mais je pense que c'est déjà très bien.
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Message par Rei Sam 13 Nov 2010 - 13:17

Faudrait voir des projets de créa' pure et dure pas des travaux sur existant pour juger correctement, mais tu t'en sors pas mal à priori ...
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Message par Kahozy Dim 14 Nov 2010 - 12:28

Bien que n'étant pas un grand fana de dessin anatomique, je trouve que ça rend vachement bien, surtout quand on sait à quel point c'est dur de dessiner des mains! thumleft
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