La Guilde des Cawottes Wapées
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Message par Lec Mar 17 Juil 2007 - 17:17

J'inaugure, les deux seuls textes que j'ai ecris, et c'etait la veille des epreuves du bac.

Meme si c'est mauvais j'aime pas garder pour moi mes defections


JUNKIE



Les trois coups venaient de résonner aux oreilles de John, qui sortit de son lit avec difficulté.
Il habitait dans une petite piaule d'un immeuble sur le point de s'effondrer, les murs étaient carbonisés et l'odeur du cramé titillait les narines de la plupart des habitants à longueur de temps. Les rares endroits ou le feu n'avait pas fait de ravages n'étaient que murs décrépis et poussiéreux, sur lesquels se baladaient blattes,cafards, punaises et autres bestiole. C'était le cas de John, jeune homme robuste de trente ans, aux cheveux courts, en batailles.
Il s'approcha de sa porte, et regarda par la serrure pour apercevoir le visage de Jim, petit gars de 18ans à faible corpulence. Il tenait un revolver dans sa main droite. John défit le verrou et le laissa entrer.
A peine à l'intérieur, qu'il partit dans un flot de blabla interminable dans lequel il expliquait avoir trouver le moyen d'arrêter cette guerre. John n'y fit pas attention, il était habitué a ces racontars de schizophrènes, il l'écoutait vaguement, laissant son regard en direction de l'extérieur, par la seule fenêtre que sa piaule possédait. Décors apocalyptiques de ruines, d'immeubles à moitiés détruits, voitures abandonnées, brisées par de gros blocs de pierres, cadavres jonchant le sol, civils et soldats. De jeunes enfants s'amusaient a trifouiller les yeux morts des cadavres avec un bâton, l'un d'entre eux, ayant réussi à accrocher un globe oculaire sur son bout d'bois, effraya ses camarades en le dirigeant vers eux, les plus jeunes partirent en pleurant, les autres esquissaient des gestes de répugnances.
Les grandes personnes, celles allongées sur le sol mais encore vivantes, n'étaient que des ramassis d'ivrognes ou de junkies cuvant leur soirée. La guerre ne les a pas tué, elle les a détruit, moralement, ils finissent le boulot. Seuls les enfants, ne semblèrent pas se rendre compte des faits, s'amusent dans ces rues poussiéreuses sous l'odeur de la putréfaction et de l'idiotie humaine.
"J'te dis j'ai la solution a tous nos problèmes, elle tient dans ça"
Jim tendant l'arme vers John
"Hum je dirais que c'est plutôt la cause mais bon..."
"Arme a feu trouvé, sur un soldat Russe, elle est en mauvaise état mais je suppose qu'elle fonctionne toujours..., puisque Dieu nous à laissé tombé, alors j'vais allez le voir, et j'vais lui dire ces quatre vérités tu vois un peu comme ça..."
Jim mimant une démarche virile, pointant du doigt le vide de la pièce et prenant un air de père grondant son enfant.
Il venait de perdre ses parents, plutôt que choisir le suicide, comme un quart des survivants, il se trouva un attrait pour la religion.
"Et l'arme va te servir a quoi?"
"C'est le ticket pour le rejoindre tu vois, j'ai juste a me tirer dessus, et me voici à ces cotés."
Ou alors le suicide prit une autre forme...
"J'vais mourir, mais c'est pour la bonne cause, comme ça je sauverai des milliers de gens"
John le regardait, il ne trouvait rien a dire, d'ailleurs que pouvait il répondre a ça, la guerre avait bousculé le mental de tellement de personnes.
Alors il le regarda pointer l'arme sur sa tempe
"Merci pour tous John ..."
Et dans un sourire nerveux Jim appuya sur la détente.
Clic
Rien? aucune balle, aucun Bang.
John sourit
"C'est pas a toi de jouer les sauveurs je crois"
"Attend"
Il reappuya, mais à nouveau rien, pourtant il était chargé, il l'avait vérifié juste avant.
Il pointa le revolver en l'air, mais toujours rien.
Puis il le pointa sur John pour s'amuser. La balle partit.
Sous le bruit de la détonation, il ferma les yeux. Pour les rouvrir quelques secondes après .

II
Il flottait, paysage idyllique, le ciel était a lui seul une explosion de couleurs, mélange d'orange et de violet, a cela s'ajoutaient des fractals, tourbillonnant sur eux mêmes. Magnifique, John resta un moment en suspension, a contempler cela, émerveillé, puis son regard se tourna vers une île, au loin, bien qu'il pouvait apercevoir, les plaines verdoyante et la profusion des plantes ainsi que leurs variétés. Il s'y dirigea. Il ne regardait pas le sol, envoûté par la beauté des fractals. Puis il atterrit.
Il prit une bouffée d'aspiration, humant l'air si singulier de ce lieu.
Puis il fit un pas, le pas de la prise de conscience, le pas de la notion d'absurde, le pas fatal qui fit tous passer pour futile.
CRACK
Bruit de verres brisés.
Il s'abaissât, s'accroupit même, pour y voir l'objet cassé. Une sorte de piston en plastique, avec au bout une forme circulaire permettant de le pousser, le bout étant suffisamment petit pour entrer dans un tube, celui-ci en verre, relié au bout par une aiguille.
Ce qu'il tenait dans les mains était bien une seringue, un dépôt de poudre blanche vint se déposer sur ses doigts qu'il porta a sa bouche. Nul doute c'était de l'héroïne.
Puis il regarda autour de lui, il n'y voyait qu'un cimetière a seringue, il y en avait sur chaque bout de terrain, sur les fleuves et aux bords des fontaines flottaient des centaines de seringues.
Il s'avança,, pour voir prêt d'un arbre mort, une personne,dans la cinquantaine, les manches retroussés, le bras était entouré d'un fil de caoutchouc, pendillant, l'homme regardait ses chaussures, les pupilles contractés, sa barbe pendante, touchant le sol. Les traits de la sagesse ayant disparu au profit des cernes du junkie Il se balançait sur sa chaise, d'incessant aller-retour. Il ne releva même pas la tête pour saluer John. Une chiffe mol sur une chaise dans un bain de seringue.
Et John comprit, la folie des hommes, des guerres, du non vivant, vivre tout en étant mort, de simple corps, de l'absurdité de la vie, de l'ennuie et de la mort, l'homme est a l'image de dieu ce qui explique son comportement, un déchet, ne faisant que regarder ces chaussures, faisant parfois des concours pour savoir qui a les plus belles paires, il se révolte, combat pour se trouver, la ou il a perdu ses repères,tels des orphelins. Ils cherchent a se faire une place et puisqu'il le faut écrasons l'autre.
Et c'est ce qui était arrivé aux hommes, le Père les avait abandonné, ils étaient orphelins et agissaient tel quel...


When I was in middle-school


Et j'étais la, assis, avec ma vieille pancarte en carton, faisant la manche. Adossé contre le mur, Bob, le jazzman, jouait de son saxo, c'était un homme qui ne parlait pas, enfin si, mais il s'exprimait différemment, il avait la musique dans le corps comme on dit, tous n'était que musique, son mode d'expression c'était ça.
Il était tard, et on commençait sérieusement à se les cailler, fallait se trouver un abri au plus vite avant que la nuit tombe.
Je proposa a Bob de bouger ce a quoi il me répondit par quelques notes , il était d'accord.
Et nous nous mimes a déambuler dans les rues délabrées de la ville, les feuilles de papiers jonchaient le sol, virevoltantes, les poubelles renversées, les bouteilles cassées, ce à quoi je devais faire gaffe avec mes godasses trouées, et les clodos se réchauffant sur des tonneaux en feu. Et nous marchions, enfin j'étais seul, Bob était ailleurs, m'accompagnant avec sa musique endiablée, les notes résonnaient dans ma tête, elles étaient de bonnes compagnies.


Et puis sa musique changea, la folie laissa place à une mélodie bucolique, et un vague sentiment mélancolique m'envahit, j'étais la, au lycée, pleurant la mort d'un proche, on disait qu'il s'était suicidé, mais non, ce n'était ni un crime, ni un suicide, pouvons nous dire que c'était un accident, oui c'est ce qui s'en approche le plus, oh et je vous défend, oh oui, de dire que c'était un con, c'était un putain d'gars du genre celui qui ne courre plus les rues, avec une culture et un esprit critique grand comme ça.
Enfin bref le bonhomme en question était sur le point de passer le bac, et il n'avait rien glander, préférant lire, ça lui apportait plus qu'il disait.
Il eut la connerie de penser qu'une fausse tentative de suicide lui aurait permis de le passer en septembre, alors il se renseigna, et il apprit que pour bien se trancher les veines il fallait le faire de haut en bas, et non de gauche a droite, donc tous ce qu'il avait a faire c'était de trancher de gauche a droite, mais ironie du sort, il s'embrouilla, lors de l'acte, et le fit de haut en bas, il appela à l'aide, mais son père n'était pas la, sa mère trop occupé a jouer sur internet, et son frère était devant Téléfoot, z'avez pas le temps de bouger vous comprenez, et le gosse claqua.
"Il est mort dieu va prendre mon pied au cul."
Sa mort était absurde, et m'apprit que je faisais fausse route, je ne pouvais atteindre le bonheur total alors que l'absurde était tout autour de moi, je m'étais trompé quelque part et il fallait que je trouve ou, mais la tache était impossible, et le seul moyen d'y parvenir c'était de tous reconstruire, autrement dit, il fallait que je me détruise pour pouvoir reprogrammer ma vie, pas une ni deux, voila que je me mets à sécher les cours, je me procure quelques souches d'Iboga, et je me shoote a l'héroïne, la plante me permettant d'arrêter par la suite, mais d'abord je devais toucher le fond. Vendre pour s'acheter sa ptite dose, quand il ne me resta plus rien, plus un sou, plus un seul meuble, plus d'amis si ce n'est une bande de junkies, je pris de l'Iboga, pour faire partir la dépendance, et voici que j'me r'trouve dans la rue.
J'avais pas d'autre moyen, donner ce que j'ai à une oeuvre caritative m'aurait donner un sentiment de bien être.

Et j'en suis la avec Bob, ça fait quoi, dix ans ptet, une belle connerie que ce fut de faire ça, car quand t'as creusé un trou profond sans avoir prévu de corde, et ben t'es niqué.
J'étais la avec le musicien, niqué de tous les cotés, sans rien pour sortir, l'absurde avait tapé et venait une nouvelle fois de faire mouche. Elle était autour de moi, je la sentais, partout, je voulais la saisir et l'étrangler mais pas moyen, elle s'échappait, a chaque fois.
Et je leva ma main vers le ciel, et je cria a qui voulait l'entendre, va te faire foutre saloperie, je vais te niquer moi aussi, à mon tour, attend que je remonte, et le musicien m'accompagna de ses sons graves pendant que je continuais de ruminer, pendant que cette salope devait me regarder en rigolant...
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Message par Lec Mar 17 Juil 2007 - 22:36

Merci a Sess pour avoir dessiné la planche
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Message par Laiho Mar 17 Juil 2007 - 22:51

Sur la demande pressante de Lec je poste un clip

Musique :
Batterie, basse : andy
Guitares : moi

Vidéos :
Montage : moi
Sources : Rip Curl The Surf, Billabong Odyssey, le Surf Tube et ABC Caveiras

pour télécharger : clic droit > enregistrer la cible du lien sous ...
version bas débit (6Mo)
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